24 mai 2010

Et pourtant, pourtant…

Avant toute chose sérieuses (pour autant que des chansons d'Aznavour puissent-être sérieuses), parlons de la pluie et du beau temps: c'est de loin des plus commun et sans profondeur aucune. Donc ça convient bien à ce blog !
La saison des pluies semble enfin être arrivée. Un mois béni de fortes pluies nommé "Tsuyu". Béni ne serait sans doute pas utilisé par un Japonais qui sait combien l'humidité apportée par ces semaines augmentera la chaleur de l'été. Mais béni car le début de cette saison implique l'arrivée des beaux jours… Et comme ce sera ma première expérience de la chaleur humide de Kyoto, je me permets des illusions qui ne tiendrons sans doute pas longtemps.


Et maintenant, chronique musicale ! Aujourd'hui, faute d'occupation, réflexion. Et de réflexion faisons rétrospective…  Comme le chantait Aznavour : 
"Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant, sur des îles lointaines,
Où rien n'est important que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur en tressant, m'a-t-on dit
De ces colliers de fleurs qui enivrent

Je fuirai, laissant là mon passé,
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré,
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
"

C'est bien comme cela que tout a commencé… Et d'ailleurs, je dois avouer que
"A 18 ans,
J'ai quitté ma province,
Bien décidé,
A empoigner la vie,
Le cœur léger,
Et le bagage mince,
J'étais certain de conquérir Paris"

Malgré cela,
"Mes amis c'était tout en partage
Mes amours faisaient très bien l'amour
Mes emmerdes étaient ceux de notre âge
Où l'argent c'est dommage
Éperonnait nos jours

Pour être fier
Je suis fier
Entre nous
Je l'avoue
J'ai fait ma vie
Mais il y a un mais
Je donnerais
Ce que j'ai - pas tout à fait -
Pour retrouver, je l'admets
Mes amis, mes amours, mes emmerdes"

Pas un passage à vide, mais une prise de recul. Avant de citer Edith Piaf, je me rends compte des portes qui s'ouvrent pour un simple bout de papier… C'en est même effrayant ! Toutefois,
"Non ! Rien de rien...
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal, tout ça m'est bien égal !
Non ! Rien de rien...
Non ! Je ne regrette rien
J'ai payé, balayé, oublié 
Je me fous du passé !"

2 commentaires:

  1. la chanson française t'inspire...
    était-ce un moyen de faire passer des messages?...
    comme je comprends bien ces paroles...
    a bientôt

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  2. Et maintenant...
    après un bon mois de tsuyu (bien épicé cette année), toujours aussi partant pour en refaire un l'année prochaine?
    M.

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