5 mars 2010

Première paye

Tout d'abord, deux choses: la première, ce sont mes excuses pour le précédent article qui n'est pas du tout dans le ton habituel de ce blog. Je vais essayer de limiter le nombre d'articles de ce genre. Ca ne devrait pas être trop difficile…
La seconde chose, c'est le manque de photos… Je ne visite plus grand chose ces derniers temps, ce qui explique que je n'ai pas de nouvelles photos. Mais j'ai une excuse: en ce moment ma vie se limite à "boulot, apart', boulot, apart', starbucks, apart', boulot, apart'…" et là je suis au starbucks. Après avoir écrit cet article, j'espère trouver le temps pour un autre projet dont je parlerais une prochaine fois (ou comment fidéliser ses lecteurs ;-))

Après deux semaines de travail très intensif, ou pas (surtout ou pas, d'ailleurs), j'ai reçu ma première paye. Résultat, 16h30 de travail par semaine (arrondis à 17h), à 700 yens de l'heure, on arrive à un total de 11 900 yens par semaine ; ce qui, divisé par 7 (jours de la semaines), deviens 1700 yens. Résultat des courses, pour 5h30 de travail par jours (je commence en général à 12h30, mais parfois à 11h), seulement 3 jours par semaine (ce qui me laisse pas al de temps libre, c'est bien le temps partiel) me permet d'augmenter légèrement mon plafond de dépenses journalières sans n'avoir plus besoin de toucher à mes économies, exception faite du loyer à payer.

Quant au travail en lui-même… toujours pas grand chose à dire. Je suis quand même bien content dans l'ensemble. Toujours rien intéressant : balayer, plier les serviettes, servir le thé, répondre au téléphone… Ah tiens, ça c'est bien ! Arriver à entendre régulièrement du japonais, arriver à comprendre ce que veux la personne au bout du fil, arriver à… rien et passer le téléphone à la styliste !
Mine de rien, ça donne envie de progresser. Et avec tout le temps libre qu'on a (hasard ou non, je me retrouve avec les jours de la semaine où il y a le moins de clients), on discute. Reste plus qu'à être un minimum curieux, et certaines choses pas très claires deviennent plus nettes, en général.
Et puis, du point de vue relationnel, c'est un apprentissage qu'il m'a manqué. Même s'il est dit que "c'est au pied du mur, qu'on voit le mieux le mur", si on te montre l'échelle, il est possible de gravir les échelons. D'ailleurs, un japonais ne fait pas que montrer l'échelle ; il explique que c'est une échelle, qu'il faut y monter et comment on y monte. Qui a parlé d'une société d'assistés ? Personne ? Bah vous auriez dû !

Mais il y a une autre dimension relationnelle qu'il ne faut pas négliger car elle peut amener des opportunités uniques. Passer pour une bête de foire implique faire connaissance avec les clients. Et comme je suis sensé discuter avec ceux qui le veulent, il y en a qui sont intéressés. Ainsi, hier je me suis fait un ami. Je vous entends dire "ouai, super, on s'en fout…" Et je suis d'accord. C'est le genre d'amitiés qui n'en est pas une : "tu veux être mon ami ?" Comment dire… non, mais t'es le client, t'es le chef, donc ok !
Du coup, il faut que je me renseigne sur les tarifs des cours de langue… pour la prochaine fois qu'on me demande mes tarifs. Pas que je sois spécialement motivé, mais j'avoue que pouvoir faire quelques extras, ou économiser en vue d'avoir mon keitai (téléphone portable nippon), ou mon vélo, ça me tente bien. Je pense que ça doit se négocier entre 1 000 et 2 000 yens de l'heure. Pas énorme, mais toujours mieux que mon petit 700…

Pour finir, changement de sujet: ce soir, sortie avec Shaye et son amie Chiya (pas sûr du nom). Mais qui donc sont ces gens ? Vous n'êtes pas sans savoir que je ne travail que 3 jours par semaine. Or le salon est ouvert 6 jours par semaine. Qui fait donc les jours où je ne travaille pas ? Shaye.
Elle m'a proposé de sortir ce soir, avec une amie à elle. Pourquoi pas, c'est bien de voir des nouvelles têtes…
Ensuite dimanche, on devrait à nouveau faire une randonnée. A priori, 5h de marche, dans un coin qui, parait-il est superbe. si le temps est de la partie, j'essaierai de prendre plusieurs clichés, mais je ne promet rien du tout.
Pour continuer, mercredi prochain, sortie d'entreprise. C'est une coutume, et j'ai cru un moment que j'y échapperais: régulièrement, les employés d'une entreprise vont manger ensemble un soir. Généralement, ça se termine avec des employés imbibés, et étant en vélo et accompagné de deux filles (et soit dit en passant pas de gars, je me débrouille bien :-p) le débit d'alcool devrait être relativement limité.
Enfin, en termes de rendez-vous, le 22 je rencontre Pascal Baillehache. Pour la petite grande histoire, une amie m'avait donné l'adresse du blog d'un français expatrié au Japon, alors que je préparais encore mon départ, et m'avait invité à le contacter par email. Le nom de cet expat': Pascal
Depuis maintenant 6 ans, il vit au Japon, et devrait y rester pour au moins 3 ans de plus. Récemment, pour fêter le premier anniversaire de sa petite entreprise de cartes postales, il a mis en place un concours. Afin de récupérer ce que j'ai gagné (ahah, encore une surprise !), on se retrouve dans un café le 22. J'en ai, par ailleurs, profité pour lui acheter quelques cartes postales. Il en fait de très belles et même si vous ne comptez pas en acheter, je vous conseille de faire un tour sur son site de vente, juste pour le plaisir des yeux !

3 commentaires:

  1. Petit malin !!!!

    Facturer des cours de "langue" pour améliorer en même temps ton japonais quelle brillante idée !!! ;o)

    Et rassure moi (ou pas) il n'y a pas de rhum au japon ? :o)

    Enjoy

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  2. admiratrice inconditionnelle6 mars 2010 à 01:22

    je me rends compte 'mine de rien 'que tu t'actives bien !!! sortir avec 2 filles , trouver un nouveau moyen d'avoir des "sioux "...à toi la belle vie au Japon !!!....
    La suite ....

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  3. En fin de compte, hier soir deux amis japonais nous ont rejoint. On est allés dans un pub anglais où la guinness semblait coupée à l'eau :(

    Quand les deux japonais sont partis, on est allés rejoindre Basile, Auxane, Mathieu et des taiwanais dans un autre pub où j'ai passé un bien meilleur moment… et ça ne restera pourtant pas dans ma mémoire.

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